Santé

Le non-sens à son paroxysme

By 23 juillet 2020 décembre 14th, 2021 No Comments

C’est lors de son interview le 14 juillet dernier, que le Président de la République, Emmanuel Macron, avait annoncé l’entrée en vigueur dès le 1er aout de l’obligation du port du masque dans les lieux publics clos. Deux jours plus tard, des « signaux faibles de reprise » de l’épidémie du Covid-19 sont signalés dans des hôpitaux parisiens. Cela incitait le nouveau Premier ministre Jean Castex, de surenchérir en indiquant qu’un décret rendant obligatoire le port du masque dans les lieux clos serait effectif à partir du lundi 20 juillet.

Question : si le port du masque est aussi essentiel que cela, pourquoi avoir attendu encore quelques jours pour nous l’imposer ?

Il faut donc en déduire que la propagation du virus est seulement sujette aux décisions prises par les autorités françaises et leur humeur du moment, plutôt qu’à une réflexion globale pour la protection de leurs concitoyens.

Du coup, ça me rappelle un certain incident de 1986 en URSS : à l’époque, Monsieur Sarkozy nous expliquait déjà que le nuage en provenance de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière de la France… LOL

On sent bien l’éthique qui anime ceux qui nous gouvernent… – sarcasme !

 

La philosophie à « deux balles »

Je me fais le rapporteur des propos de certains, en réponse à ceux qui invoquent « La liberté à ne pas vouloir porter le masque… » Pourtant deux questions me viennent à l’esprit :

1/ Existe-t-il une seule étude qui mettrait en évidence que le port du masque garantie la non propagation du virus ?

2/ Que dit l’OMS, organisation de référence en la matière, sur le port du masque médical pour éviter que le coronavirus ne se propage ?

Pour répondre au premier point, il apparait qu’à ce jour, certaines expériences réalisées (notamment aux USA) pourraient suggérer que le port du masque a largement contribué à ralentir, voire même arrêter le virus. Une en particulier réalisée dans un salon de coiffure qui met en évidence qu’aucun des 139 clients coiffés n’a été infecté par les deux employé(e)s contaminé(e)s.

Bien, …sauf que cette étude manque cruellement de données : entre autres, elles n’ont pas pris en compte  l’état de santé de ces clients. On sait que les personnes atteintes d’hypertension artérielle, de diabète, de maladie coronarienne, et de surpoids sont plus à risques que les autres. Si de ces personnes, aucune ne présentait de prédispositions particulières, le port du masque n’a donc rien prouvé.

Nous n’en savons pas davantage concernant l’âge des clients. Là aussi, nous avons des informations générales qui indiquent que les personnes âgées de 65 ans et plus, représentent 58% des patients hospitalisés en réanimation et plus de 76% des décès. Ces clients étaient-ils dans cette catégorie d’âge ?

Quant à l’OMS, voici donc ce qui émane du site depuis le début de la pandémie, je cite : « Il n’y a actuellement pas assez de données permettant de formuler des recommandations tendant à conseiller ou à déconseiller le port du masque (médical ou autre) aux personnes en bonne santé dans les espaces collectifs. Toutefois, l’OMS étudie activement les connaissances scientifiques au sujet des masques, qui évoluent rapidement, et actualise en permanence ses orientations. »

 

Tous pour un… tous les autres contre !

Parce qu’il faut bien comprendre que le masque n’a jamais été présenté comme la solution miracle mais comme l’un des outils pour faire baisser le taux de contamination. Ajoutez à cela :

  • le lavage fréquent des mains (grande découverte de ces derniers mois par nos concitoyens !)
  • et le respect de la distanciation physique.

Le port du masque ne doit pas nous exempter des autres gestes barrières ; la prudence doit être la même. Preuves scientifiques ou non, les convaincus pensent qu’il y a autant d’arguments valables que l’on soit « pour ou contre ».

Sauf qu’il y a quelques éléments troublants. Je prends l’exemple des masques utilisés par l’ensemble de la population, ceux de type jetable et en tissu. Il est dit que ceux-ci n’auraient pas la même efficacité que ceux du type FFP2 et FFP3.

Pour faire un parallèle avec un autre type de cas extrême comme celui d’une radiation nucléaire, envoie-t-on les spécialistes avec un équipement dont certaines parties du corps ne seraient pas totalement protégées ? Bien sûr que non !

Pour en revenir à mon raisonnement, déduire que le citoyen lambda soit mal équipé pour se protéger du virus est une marche que je ne gravirais pas. Mais force est de constater que les autorités françaises ont fait le choix de protéger qu’une certaine partie de la population.

Mais pourquoi pas après tout ; la crise sanitaire aurait dû être perçue comme une occasion à saisir. Alors que les prévisions indiquaient qu’il y aurait de nombreuses victimes, tous les gouvernements ont paniqué et pris la plus mauvaise décision : celle d’imposer le confinement à leurs populations respectives.

Le résultat est sans appel : pour avoir voulu sauver quelques milliers de gens, ils ont en fait créé un chaos économique sans nom, et dont personne ne peut en prédire les conséquences. Peut-on vraiment qualifier ces dirigeants de personnes responsables ? En manque de vision serait certainement plus approprié !

Quant au résultat, il ne prédit aucunement que les décisions prises étaient les bonnes puisque la fameuse immunité collective est encore loin du compte. Et pourtant, il n’y a pas si longtemps, tous voulaient nous faire partager leurs inquiétudes concernant les ressources de la Terre. Que des mots, qui auraient pu être mis en actions en toute connaissance de cause…

 

Les contradictions de la relation Covid-19 vs la planète

Et bien justement, la transition est toute trouvée pour ce nouveau paragraphe…

Nous avons tout lu ou presque concernant cette situation qui est, disons-le, tout simplement irréversible. Et pourtant, il semblerait que de récents articles laissent supposer que tout va bien. Alors comme ça, grâce au Covid-19, notre planète aurait pu bénéficier de trois semaines de répit – je cite Psychologies puisque je suis tombé sur leur article… Si l’on se fie à ce qui est écrit : «  Les êtres humains ont été confinés et les activités humaines ont été mises à l’arrêt, les émissions de CO2 ont chuté et les ressources naturelles ont cessé d’être exploitées. »

Dans le même temps, les Nations Unies voyaient au Covid-19, je cite : « Les océans connaissent une forme de répit… »

Err… personnellement je ne suis pas certain qu’il faille se réjouir si vite car le retour à la normale a vu la pollution des océans s’accentuer. D’ailleurs les réseaux sociaux ont largement couvert cet aspect des choses dont j’ai repris l’un des titres : « Les masques de protection et les gants en latex commencent à polluer les mers »

Et pour ne pas être en reste avec nos amis fumeurs, je les invite à lire aussi ce lien.

 

Le calcul de l’immunisation collective

Parce que s’il fallait tirer une leçon de tout ce qui vient de se passer ces six derniers mois, je dirais que la solution réside dans le fait que nos gouvernants auraient dû privilégier la stratégie de l’immunisation collective. D’ailleurs n’est-ce pas ce qui avait été ouvertement préconisé par le gouvernement de Boris Johnson en réponse à la pandémie de coronavirus présente au Royaume-Uni ? Bien entendu, il s’est très vite rétracté à cause de la pression exercée par la société britannique. Mais dans le fond, n’avait-il pas raison ?

Alors oui, on peut évidemment qualifier cette façon de penser comme une « stratégie meurtrière », mais ce n’est seulement parce que notre société estime que tout le monde doit être sauvé.

Mais pourquoi devrait-il l’être ? Ne nous a-t-on pas assez dit que l’humanité a épuisé les ressources de la Terre ? Tiens, il semblerait que les écologistes les plus virulents l’aient oublié. J’en veux pour preuve que même la jeune Greta Thunberg aurait pu intervenir en nous expliquant les bienfaits d’une épuration naturelle à large échelle sous la forme de la Covid-19. Que celle-ci serait salvatrice pour la Terre et que notre planète s’en porterait tout aussi bien !

Et bien non, rien n’a été dit dans ce sens, ni de nous affirmer que notre planète était surpeuplée. Ça a été le silence total, une opportunité gâchée de nous dire la vérité.

Mais alors, combien de temps l’économie mondiale va-t-elle pouvoir survivre aux aléas de cette pandémie ? Parce que si la mutation des virus est un phénomène normal, elle se produit lors de la réplication. Certaines altérations génétiques peuvent rendre les virus plus agressifs ou aider à leur multiplication. C’est sur ce fondement que des chercheurs américains intensifient leurs recherchent. Certains se positionneraient sur le fait qu’une mutation intervenue en février en Europe, aurait rendu ce virus plus contagieux ailleurs.

Mais la question reste d’actualité : quand arriverons-nous à atteindre ce niveau d’immunisation collective pour que le virus cesse de circuler ? Bien entendu, personne ne pose cette question et certainement pas les medias…

Mais « Shush ! » (comme nous le signifieraient nos amis anglo-saxons), il ne faudrait pas que nos gouvernants réveillent la population mondiale qu’ils ont pris tant de soin à bercer pour arriver à les endormir à ce point jusqu’à maintenant !