Santé

Le port du masque : pour ou contre ?

By 13 juillet 2020 juillet 22nd, 2020 No Comments

Ci-dessous, vous trouverez le contenu de mon intervention à l’émission Brunet/Neumann, animée par Eric et Laurent sur l’antenne de RMC aujourd’hui lundi 13 juillet. Le thème du débat reposait sur la question suivante : « Etes-vous plutôt pour ou contre le port du masque ? ».

Préalablement lors de la première heure, deux intervenants, Thierry et Sylvie, témoignaient du non-sens de cette démarche. C’est à mon tour !

 

Le « Live » de mon intervention

« Les intervenants de la première heure Thierry et Sylvie ont pratiquement tout dit…

A l’image de Sylvie, je partage sa réaction, à savoir que quand je rentre dans un magasin, si l’on me demande de mettre le masque, je remercie et je pars.

A ce qui a été déjà développé, j’aimerais contribuer sur trois points :

1/ le virus nous a fait découvrir que ce que l’on qualifie de « gestes barrières » ne sont ni plus ni moins que des gestes d’hygiène personnelle basique. Or il semblerait que la population a découvert cela comme une nouveauté. Rien d’étonnant ici, si l’on considère le nombre de personnes qui sortent des toilettes publiques sans se laver les mains – une attitude que nous avons tous pu constater un jour ou l’autre dans notre vie.

Sauf que depuis le deconfinement, les gens n’ont pas changé leurs habitudes, ou si peu. Cela pose un problème quand même, non ?

La précédente intervenante l’a elle-même fait remarquer : à quoi vont donc servir les masques si chacun continue à les toucher, à ne pas savoir comment les mettre ou les ôter, à les stocker n’importe comment – sacs à main, poches, etc…dont on peut en questionner la propreté au moment du port.

2/ à présent j’aimerais évoquer le statut de nos ainés. Mes parents sont tous les deux approchent les 90 ans ; tous les deux ont vécu le confinement comme une atteinte au droit élémentaire de leur liberté. Ils estiment qu’ils aimeraient choisir la façon dont ils aimeraient finir leur vie et n’ont pas besoin qu’on leur explique des dangers qu’ils encourent. Cela fait de nombreuses années qu’ils prennent soins d’eux, et ils n’ont pas recours à la moindre injection de vaccin (grippe ou autre) et l’idée de leur imposer le port du masque leur semble RIDICULE.

3/ pendant que les autorités essaient de sauver tout le monde, on oublie de dire que la planète est surpeuplée. Alors oui, je sais que mes propos ne sont pas « politiquement corrects », mais je m’en moque. Le constat est là, et pendant que l’on nous serine à cette époque de l’année que les ressources de la Terre sont déjà épuisées, personne ne semble enclin à voir cette pandémie comme une « aubaine » l’actuelle conjoncture imposée par cette pandémie.

De plus on sait bien que les personnes décédées étaient atteintes de pathologies (parfois lourdes) ; en fait elles avaient déjà un pied dans la tombe…

La question est de savoir s’il est juste de vouloir sauver tout le monde. »

…/… intervention de l’animateur qui qualifie mon attitude d’iconoclaste – ce à quoi je ne vois vraiment pas la relation avec mes propos – et de mes réflexions qualifiées « à deux balles ». Il  m’accuserait presque d’avoir un excès d’égoïsme vis-à-vis du reste de la population et des conséquences de mon raisonnement sur le risque engendré sur la collectivité.

Et bien justement, c’est sur ce thème que j’aimerais rebondir lorsque la parole m’est de nouveau donnée. J’enchaine donc :

« On a quand même pu constater les limites des informations délivrées par l’Organisation Mondiale de la Santé – que l’on pourrait penser référence en la matière – et qui sont à l’encontre des décisions prises et à venir de la France. »

A cet instant l’animateur m’interrompt pour m’assurer que depuis, le site de l’OMS a été mis à jour et que cette institution recommande le port du masque.

Ce qui met aussi un terme à mon intervention radiophonique.

 

De nombreux non-dits à faire valoir

Non élaboré à l’antenne concerne le chiffre qui présume que le port du masque diminue de 80% le risque de contamination, chiffre notamment évoqué lors de la première heure de l’émission. Bien évidemment, ce chiffre reste à être démontré. Donc voici mes questions :

  • Quelle est l’étude qui a permis d’attester à cette hypothèse ?
  • Quelles sont les méthodes choisies qui ont permis d’obtenir ce résultat ?
  • Y-a-t-il eu d’autres études faites en parallèle, qui corroborent avec les conclusions de la première analyse faite ?
  • A-t-on un seul échantillon de contamination avec ou sans le port du masque ?

Et bien pour l’instant, force est de constater que personne a les réponses ! A l’heure où tout le monde a des certitudes, moi ça me laisse plutôt perplexe…

D’ailleurs à ce sujet, et contrairement à ce que l’animateur de RMC affirmait à savoir que l’OMS recommandait le port du masque, ses propos sont totalement erronés. La preuve, et à ce jour, le site de l’organisation indique toujours (et ceci depuis le début de la pandémie !), je cite : « ll n’y a actuellement pas assez de données permettant de formuler des recommandations tendant à conseiller ou à déconseiller le port du masque (médical ou autre) aux personnes en bonne santé dans les espaces collectifs. »

Et concernant l’approche du Comité scientifique qui conseillait le Président Macron, je pense qu’il aurait pu être plus inspiré dans le sens des directions à donner. Le Président lui-même, aurait pu aussi se montrer moins influençable et orienter ses décisions en passant outre leurs soi-disant préconisations.

Bien entendu, tout le monde a son petit avis sur la question. Mais enfin force est de constater que tout ce que les grands pontes ont abouti de faire, c’est de créer une sorte de psychose sous le prétendu « Principe de précautions ». On sait maintenant que les avis de la plupart d’entre eux divergeaient sur un certain nombre de points ; on peut même dire que pour la plupart d’entre eux, il y avait des conflits d’intérêts entre leurs prises de position face à la crise et leurs appartenances (directes ou non) et/ou implications auprès de grands laboratoires pharmaceutiques.

L’impact de cette structure a été plus négatif sur les prises de décisions du Chef de l’Etat que la situation sanitaire l’exigeait. Ils auraient dû avoir une vision globale de la gestion de la crise, plutôt que de crier au loup. C’est d’ailleurs l’avis d’un certain Dr. Perronne, ancien Président de la Haute Autorité de la Santé, qui estime que la France a failli et que la situation dans son ensemble a été une déroute de l’Etat.

 

Les médias, toujours eux

Dernier point, celui qui concerne les médias en général, qui à mon avis, auraient dû eux-mêmes mieux s’informer sur la circulation du virus, sa transmissibilité, son pouvoir de mutation, et la contamination en général. Au lieu de cela, ils ont fait preuve de laxisme, préférant relayer en boucle les bribes d’informations que voulaient bien lâcher les autorités.

Nous avons entendu tout et son contraire – jusqu’à certains démentis – concernant la provision de masque, l’absorption de nicotine comme écran au Covid-19, les bienfaits de la chloroquine, etc… Eux aussi ont une grande part de responsabilité dans cette affaire.

Leur manque d’impartialité à créer cet effet de psychose chez les Français toujours prêts à vendre leur âme par convenance et/ou attentisme. Une population, toujours aussi incapable de s’informer et à qui ceux qui nous gouvernent ont bien bourré le mou !