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Ce Président « emmerdant »

Le président français a été accusé d’avoir utilisé un langage vulgaire et conflictuel après avoir utilisé un terme d’argot pour dire qu’il voulait rendre la vie difficile aux personnes non vaccinées. A un quotidien parisien, il a dit, je cite : « Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français », confie-t-il tout d’abord. Mais « je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie ! »

 

Qu’a bien voulu dire Monsieur Macron ?

Trois mois avant une élection présidentielle, c’est le Président qui nous parle de méthode, alors qu’il ne s’est pas encore lui-même prononcé sur son intention de se présenter. On voudrait sourire, mais ce ne serait que nerveusement…

Evidemment, ses propos ont suscité une vive réaction de la part des personnalités de l’opposition, qui les ont qualifiés comme indignes d’un président. Les députés en ont même interrompu le débat sur une loi interdisant aux non-vacciné(e)s une grande partie de la vie publique. Un élu a même considéré que les aveux de Monsieur Macron était, je cite : « C’est clair, la carte de vaccination est une punition collective contre la liberté individuelle. »

Pourtant, le Président et son Gouvernement auraient tort de penser qu’avec une vaccination obligatoire, cela mettrait fin à la circulation du virus. Tout le monde semble savoir que l’on peut être vacciné(e) et porteur du virus, ou être non vacciné(e) tout en étant titulaire d’un test négatif sans contaminer son voisin.

Alors plutôt que de fractionner une partie de la population pour mieux la priver, lui et son gouvernement feraient mieux de rassembler l’ensemble de ses citoyens. L’objectif du Président ne devrait-il pas être d’améliorer la prise en charge dans les hôpitaux en général et de prendre soin des Français plutôt que de vouloir leur faire ‘la guerre’ ?

 

L’autocratie en marche

Emmanuel Macron aurait-il rajouté, je cite : « Je n’enverrai pas les personnes non-vaccinées en prison. Alors il faut leur dire, qu’à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restaurant, vous ne pourrez plus aller prendre un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre et ne plus pouvoir aller au cinéma. »

Si tel est le cas, rappelons le nombre de mesures aussi absurdes qu’inefficaces que lui et ses gouvernements successifs ont déjà pris comme :

  • Un confinement du 17 mars au 11 mai – soit huit semaines – sans aucun accès aux services préalablement mentionnés.
  • Bis repetita cinq mois plus tard, avec une nouvelle fermeture des lieux de restauration, de la culture et de sports, laquelle nous a été imposée, dont la durée a dépassé les douze semaines.
  • Ajoutez à cela, le décret de plusieurs couvre-feux, de leurs prolongations, de durcissements en tous genres, (obligation du port de masque dans des lieux non-fréquentés, jauges décrétées, interdiction de se rassembler en famille au-delà de six).

Malgré les mesures prises, on ne peut pas dire que cela a empêché du virus et de ses variants. C’est aussi en parfaite contradiction avec l’affirmation du Président, qui le 23 octobre 2020, indiquait je cite : « qu’il faudra vivre avec le virus, au moins jusqu’à l’été (2021) ! »

Question : alors que près de 90% de la population sont déjà vaccinés, ne serait-il pas temps de comprendre que l’immunité collective sera seulement atteinte si nos gouvernants laissent la libre circulation du virus ?

 

Diagnostic de fond et stratégie audacieuse

Une publication récente de la déclaration de Great Barrington, élaborée par trois chercheurs des universités Stanford, Oxford et Harvard, a suscité énormément de controverse. Les signataires proposent que les personnes qui ne sont pas vulnérables (particulièrement les plus jeunes) soient immédiatement autorisées à reprendre une vie normale et que les plus vulnérables soient protégés.

Ils préconisent l’atteinte de l’immunité collective de façon naturelle, en d’autres termes de laisser le virus infecter le plus de personnes possibles afin de revenir plus rapidement à la normale. De mon point de vue, c’est bien là, la seule stratégie à adopter.

Il est évident que de ‘laisser le virus infecter le plus de personnes possibles afin de revenir plus rapidement à la « normale »‘ aurait été LA solution depuis le début. Sauf que :

  • ce n’est pas politiquement correct
  • actuellement, la société veut que l’on sauve tout le monde – même les plus fragiles (d’ailleurs, on se demande pourquoi !)
  • et, évidemment, à quoi serviraient tous les contrats passés avec les labos, sinon à l’enrichissement de quelques-uns.

Bien que les points de vue d’experts divergent, tous affirment qu’il est urgent d’adopter des stratégies pragmatiques pour passer à travers la pandémie.

Le constat est qu’actuellement les personnes vaccinées et/ou détentrices d’une test négatif (valable 24 heures !), peuvent-être porteuses du virus. Ces individus sont donc libres de circuler, sans se soucier du nombre de personnes qu’elles peuvent contaminer.

Question : pourquoi donc le gouvernement continue dans cette voie alors qu’il est totalement prouvé, que le dispositif en place n’a une efficacité que très limitée par rapport à son impact social ?

 

La ripoublique de la médiocratie

Alors que dire du mot ‘République’ sans cesse galvaudé, que certains utilisent à tout bout de champ ; celui de la « Ripoublique » serait préférable ! Beaucoup trop de citoyens se complaisent dans cette France qui depuis quelques décennies abreuve sa population par une série de mensonges. D’ailleurs, la France, ce n’est plus Liberté, Egalité et Fraternité, non… Les frontons de nos mairies devraient plutôt afficher Abandon (de sa population), Déchéance (de la Nation), et Entrave (aux libertés de ses citoyens) !

Quand on réalise que pour 10 000 personnes en réanimations, soit une centaine par département, nos gouvernants ont confiné 67 millions d’habitants et paralysé toute une économie, on peut apprécier jusqu’à quel point nous avons atteint le sommet de la médiocratie. Au-delà de ce constat, on comprend mieux la difficulté – sinon l’impossibilité – au redressement de la Nation.

Une de mes connaissances se prononçait sur le sujet : « Le COVID 19 a eu cette qualité : celle de démontrer la médiocrité de la France, dont le niveau de réflexion de sa population est au plus bas. Ceux qui dirigent la France depuis des décennies, n’ont pas évolué, et ont même grandement participé à la déchéance de ce pays. Ils raisonnent toujours avec une pensée locale et une action globale, alors qu’il faudrait penser global et agir local. »

Le principal traumatisme actuel est de se rendre à l’évidence que nous ne sommes pas des immortels, état que nous avions quelque peu oublié.

« Plus une société se détourne de la vérité, plus elle déteste ceux qui la disent. » George Orwell