Réseautage

Les étapes de la conversation

By 25 février 2020 mai 28th, 2020 No Comments

La communication exige une compréhension identique du contenu diffusé pour une retranscription parfaite de ce qui a été dit. Ici, vous trouverez quelques idées à considérer, à expérimenter ou non, suivant vos certitudes et votre façon de communiquer.

Soyez clair sur ce que vous voulez exprimer : comment voulez-vous que l’on vous comprenne, si vous-même n’exprimez pas une idée de façon significative ?

  • Quelle est l’idée principale ?
  • Que perçoit l’autre ?
  • Votre communication est-elle adaptée ?
  • Demande-t-elle à être commentée ?

Questions de précision : votre façon de vous exprimer implique pleinement le choix de vos mots avec précision. Notre communication se fait souvent en termes de généralité et s’exprime en termes vagues.

  • Quels sont les termes utilisés ?
  • Sont-ils appropriés à la situation ?

Diversité et terrain commun : apprenez l’art d’intégrer divers points de vue en identifiant le terrain d’entente. Identifier les intérêts de la personne avec qui vous parlez, afin de trouver le but, permettant d’élargir votre perspective, le motivateur ou les valeurs partagées.

Questions de perspective : de ce point de vue de quoi parlez-vous et à quoi faites-vous référence ?

  • Vos motivations ?
  • Vos besoins ?

Contexte, texte et sous-texte : la communication est la somme de notre perspective (contexte), les mots que nous utilisons (texte) ainsi que nos motivateurs personnels (sous-texte).

Le sous-texte est aussi le sens et les émotions que nous assignons au texte.

Une communication efficace nécessite donc une prise de conscience, une flexibilité et une écoute aiguë et agile – il y a beaucoup à écouter!

Le silence : la communication n’est pas seulement les mots qu’une personne verbalise – c’est aussi le silence entre les mots. Cela se produit dans tous les types de relations, qu’ils soient organisationnels, professionnels et/ou intimes.

  • Quels sujets votre organisation ne discute-t-elle pas ?
  • Quels sujets sont évités par votre interlocuteur / trice ?
  • Qu’évitez-vous de dire ?

Écoutez les silences autant que les mots pour une compréhension plus profonde de la personne ou l’organisation.

Tacts et bonnes manières ont de l’importance : ne laissez pas les bonnes manières vous empêcher de parler votre vérité car si votre communication n’est pas honnête, l’intégrité est perdue et les relations souffrent.

Par exemple, indiquez que vous ne souhaitez blesser personne ou bien faites preuve de compassion dans votre message aux autres. Et lorsque vous terminez une conversation et prenez congé, faites-le de manière élégante.

Responsabilité : une bonne communication comprend d’être à 100% responsable de l’écoute de l’autre personne. Cela signifie que si vous ne vous sentez pas compris, vous n’avez pas terminé le travail de communication.

Ne blâmez pas les autres de ne pas vous entendre et assumer la responsabilité de re-communiquer votre position pour s’assurer que vous avez été correctement entendu. Soyez flexible dans le choix des mots utilisés et/ou reformatez vos idées si nécessaire.

Finalement, ne pouvons-nous pas en déduire que l’art de communiquer n’est-il pas l’une des choses la plus difficile au monde ?

 

*Note : pour une approche de l’écoute et de la communication plus approfondie, des études philosophiques et linguistiques sont nécessaires.