Réseautage

L’Elevator Pitch (part.2)

By 21 janvier 2020 mai 10th, 2020 No Comments

L’utilisation de « l’Elevator Pitch » va au-delà du partage de ce que vous faites. L’objectif est bien d’intriguer vos vis-à-vis qui voudront en savoir plus sur votre cœur de métier.

Ainsi, au lieu de dire : « Je suis un assistant virtuel », vous pourriez dire : « J’aide les propriétaires de petites entreprises à faire plus, en leur dégageant du temps sur des tâches répétitives. L’externalisation se faisant en ligne, je travaille à distance de n’importe où dans le monde. Je gère tout ce qui est de la gestion des réseaux sociaux, des prises de notes, de l’organisation de rendez-vous avec vos clients, du suivi, de la gestion de fichiers, de la création de bases de données, etc… permettant à tout entrepreneur de se concentrer sur la pérennité de son activité pour gagner plus ! ».

Vous en conviendrez que tout propriétaire de petite entreprise qui a entendu cela voudra probablement savoir comment gagner plus en faisant moins, n’est-ce pas !

 

L’écrire et le mettre en pratique

Voici quelques astuces pour contribuer à un discours d’ascenseur dont on se rappellera :

L’accroche : c’est capter l’attention des ’interlocuteurs avec une phrase qui marque dès les premiers mots. Exemple : « J’aide les propriétaires de petites entreprises à faire plus… »

La durée : celle-ci peut varier, mais disons que l’idée est d’aboutir à un premier jet en 30 à 40 secondes – notamment si vous êtes en réunion car le plus concis sera le mieux.

Néanmoins, il n’est pas inhabituel que votre « Elevator Pitch » puisse tenir jusqu’à 2 minutes.

L’émotion : l’art de captiver votre audience, en s’exprimant avec cœur et passion, mais surtout être sincère. Comme en toute fin d’exemple : « …permettant à tout entrepreneur de se concentrer sur la pérennité de son activité pour gagner plus ! »

Le suivi : si vous êtes le dernier intervenant, commencer ou mieux terminer par une question. Il faut se rappeler que le discours d’ascenseur n’est qu’une entrée en matière pour obtenir l’attention de ces interlocuteurs. Si je reprends l’exemple du haut, le tout début de « l’Elevator Pitch » aurait pu être : « Saviez-vous que l’un des plus grands défis auxquels les entreprises sont confrontées est le manque de temps ? » et d’enchainer « J’aide les propriétaires… »

La fin aurait pu être : « Comment se fait la gestion administrative au sein de votre entreprise ? » ou « Quelle  pratique de la gestion administrative utilisez-vous ? »

Le contenu : lorsque la conversation se prolonge, expliquer la nature du projet et présenter deux ou trois forces qui le distinguent de ses compétiteurs. Par exemple, « les prises de notes, la création de bases de données, etc… »

L’attitude : c’est d’être naturel et constant, en accentuant la fréquence de sourires afin de garder toutes les parties engagées dans la discussion et de dégager des émotions positives.

 

Pour promouvoir votre compétence, vendre un projet, un produit ou un service, ayez toujours en tête votre « Elevator Pitch ». Soyez prêt à cet exercice, qu’il devienne une seconde nature parce que vous n’aurez qu’une seule chance de faire une première impression !