BlogSanté

Au nom de la Nation

By 9 décembre 2021 janvier 8th, 2022 No Comments
le grand foutage de gueule

Depuis presque deux ans, la population mondiale est sujette à un monde lequel, semble amorcer une nouvelle ‘mutation’ – sans vouloir faire de mauvais jeux de mots. L’arrivée soudaine du Covid-19 et la déclaration de pandémie le 11 mars par l’Organisation mondiale de la santé ont profondément modifié la vie sociale.

Pour de nombreuses personnes, la pandémie a été un choc social et économique ainsi qu’une crise politique et un traumatisme psychologique pour de nombreuses personnes. Le nombre de morts recensés par les médias a largement dominé le quotidien de la population, la fin d’une mobilité libre a été aussi mise à mal pour la plupart d’entre nous.

Ce qui au début semblait possible uniquement dans une dictature est devenu une chronique de restrictions sociales, d’interdictions de mouvements, et d’avertissements sans équivoque. A cela ce sont ajoutés, les mensonges, les statistiques faussées, les conflits d’intérêts lies aux nombreux lobbying (notamment pharmaceutiques !) pour générer une peur du COVID-19 qui s’est propagée plus rapidement que le virus lui-même.

Un évènement qui a déclenché une pandémie d’anxiété, d’hystérie et de panique sans précèdent, qui aura des conséquences durables et de grande envergure ; des dégâts que le COVID-19 n’aurait jamais pu en faire à lui seul. Cet environnement anxiogène a été le fruit d’une manipulation réfléchie de la part de ceux qui ont propagé la désinformation, relayée en boucle par les médias de tous bords.

Le recul permet à présent d’affirmer que le retour à un monde pré-pandémique n’arrivera pas, mais ce qui inquiète encore plus, est de ne pas connaitre ce que seront les structures de celui du futur.

 

Les approximations de nos gouvernants

Des tâtonnements de nos dirigeants que l’on peut comprendre au tout début de cette crise épidémique, nous subissons actuellement un déni de nos libertés les plus élémentaires. D’ailleurs chaque jour qui passe, semble plaider plus en faveur d’un changement de société souhaité par les hautes sphères, que d’une banale lutte contre une épidémie. Les données des services d’urgence presque déserts à ce qu’il semblerait, corroborent avec les limites du calcul du taux d’occupation des lits en réanimation.

Rendre obligatoire l’administration des vaccins génétiques dont la phase expérimentale est toujours en cours, est moralement condamnable. C’est même impossible juridiquement dans l’état actuel de la règlementation pour des raisons parfaitement fondées, et liées à la préservation de la santé publique et au libre consentement de chacun.

L’idée que la vaccination obligatoire dans un premier temps, puis la mise en place d’un Pass sanitaire prétendue être pour le bien de tous, était déjà une aberration en soi. D’abord parce qu’il aurait fallu dès le début rassurer les Français plutôt que d’instaurer une peur intense, sans raison apparente – organiser une psychose, face à une sensation de danger qui ne repose sur pas grand-chose, sinon que sur un calcul de probabilités, semble plutôt curieux.

A l’instar de tous les virus, le coronavirus Sars-Cov-2 mute, c’est une évidence. Il faut savoir que les variants sont triés en plusieurs catégories – pour en savoir plus

 

Les critères définis de vulnérabilité

Ce qui est étonnant dans cette pandémie, c’est que l’on a privilégié les personnes dites ‘fragiles’ (les personnes âgées), puis le gouvernement a réparti les doses en fonction des âges. Or, et sans être un expert, la cohérence aurait voulu qu’après nos aînés, les autorités publiques prennent soin des personnes dites ‘à risques’ – ceux présentant des cas de morbidités. La liste actuellement connue étant :

  • Les pathologies cardio-vasculaires
  • Le diabète de types 1 et 2
  • Les pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser lors d’une infection virale
  • L’insuffisance rénale chronique
  • L’obésité avec indice de masse corporelle ≥30
  • Les cancers ou hémopathies malignes
  • Les maladies hépatiques chroniques, en particulier la cirrhose
  • L’immunodépression congénitale ou acquise
  • Le syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénectomie
  • Les pathologies neurologiques
  • Les troubles psychiatriques
  • La démence

Ensuite, et à ce que je sache, l’Humanité n’a jamais vaincu aucun coronavirus. S’il ne disparaît pas de lui-même (ou devient bénin), il faudra vivre avec et donc se vacciner chaque année (cf. grippe). Et si nos dirigeants ne trouvent comme seule solution que d’imposer le Pass sanitaire (cache-nez de la vaccination obligatoire) pour obtenir un taux de vaccination très élevé, que se passera-t-il l’année prochaine et les suivantes ? Chaque nouvelle mutation du virus entraînera des rappels annuels de vaccination donc le maintien ad vitam æternam du Pass sanitaire. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe déjà…

 

Le 15 octobre 2020, le Président de la République déclarait, je cite : « On s’était progressivement habitué à être une société d’individus libres. Nous sommes une nation de citoyens solidaires ! » Cela m’amène à deux remarques :

  1. Emmanuel Macron me rappelle mon ancien patron : suffisamment peu clair pour rester dans le vague, flou tout en faisant croire qu’il est très sûr de lui, comme ça si ça ne marche pas comme prévu. Ainsi, il pourra dire que ce n’est pas de sa faute et que l’on ne l’a pas compris. Et puis ça permet de rejeter la responsabilité sur les autres…
  2. Elle a bon dos la solidarité nationale… Pourquoi n’a-t-il pas le même discours à l’adresse de ceux :
  • Qui ont une surcharge pondérale excessive (surpoids)
  • Dont l’hygiène de vie résulte d’un diabète élevé – j’exclus bien là-dedans, ceux affectés de diabète de type 2, qui ont un poids normal voire même faible, et qui pourtant sont deux fois plus susceptibles de mourir d’une maladie cardiaque par exemple, que les gens diabétiques en surpoids
  • Diagnostiqués d’un cancer du poumon, actuellement en forte augmentation chez les femmes, pour qui il a progressé plus vite (+38%) que chez les hommes (+12%) entre 2012 et 2017 et dont la cause est le tabagisme dans 80 à 90% des cas
  • Qui sont atteints au VIH (le Sida)

Et oui, on en revient plus ou moins à ceux présentant des cas de comorbidités ; on peut donc en conclure, que ce sont les bien-portants qui doivent se vacciner pour se protéger de ceux qui ont négligé leur santé.

 

Une santé publique tronquée

L’occasion est trop belle pour ne pas vouloir faire un petit clin d’œil à nos amis fumeurs, qui eux ont été relativement préservés des gestes dits ‘barrières’. Je m’explique…

Dans sa grande bonté (ou son grand laxisme devrait-on dire !), les autorités ont, pendant toute cette mascarade concernant l’obligation du port du masque, entretenu le flou : pouvait-on manger, boire, ou fumer dans l’espace public. Nous l’avons tous constaté, oui il était permis de se restaurer, mais il était recommandé de le faire de manière statique – assis à une table de préférence.

Pour les fumeurs, je n’ai personnellement jamais vu ou entendu des restrictions personnalisées les concernant. Ces personnes pouvaient ôter leur masque et continuer de déambuler tout en vaquant à leur activité favorite ; ils pouvaient donc respirer librement tout en polluant l’air environnant. On voit bien qu’il y a eu là, deux poids, deux mesures : la décision de les laisser fumer / vapoter ne servaient qu’aux intérêts de l’Etat (taxes) et non pas à ceux de la Santé publique… – un joli doigt d’honneur de nos gouvernants à la population française !